Une heure pour mettre en place des projets scientifiques en période de crise sanitaire
Publié par astu 'sciences, le 11 décembre 2020 1.4k
Ce n’est plus un secret, ni une nouveauté, les contraintes liées à la crise sanitaire ont transformé nos pratiques. Les activités scientifiques demandant souvent des manipulations d’objets, les acteurs ont dû s’adapter pour continuer leurs actions.
Après plusieurs mois de pandémie, comment ont-ils réussi à maintenir des animations scientifiques ? Comment trouver les bons gestes et les bonnes astuces pour garder la démarche expérimentale en respectant les règles sanitaires ?
Autour des témoignages de Mélanie Camus des Francas, d’Anaïs Dusotoit d’Initiative et de Noëlle Lacourt de l’École des sciences,les participants de la séance du 10 décembre ont échangé sur trois grands axes.
Le premier concernait les différentes manières trouvées pour continuer des animations à distance et à garder le contact avec les familles. Les familles ont même indiqué n’avoir jamais fait autant de sciences avec leurs enfants.
Le second axe s’est orienté sur les transformations apportées par les contraintes sanitaires lors du dé confinement. Cela a engendré une réorganisation des lieux, de l’utilisation du matériel et une responsabilisation des jeunes.
Enfin, l’impact sur les thématiques abordées a surtout été lié au moyens techniques de mise en place des animations et beaucoup moins lié à la thématique de la COVID. Bien au contraire, la posture adoptée fut de se concentrer sur les meilleurs moyens d’oublier la crise sanitaire pour que les enfants restent des enfants.
Retrouvez une synthèse des échanges en notes croquées
notes réalisées par Anne Bernardi - https://notescroquees.com/
Retrouvez les différentes ressources évoquées lors des séances sur le padlet "Une heure pour -saison 2"
Ne ratez pas la prochaine séance le jeudi 14 janvier 2021 à 10h
Une heure pour comprendre l’impact environnemental et économique du numérique
Considéré longtemps comme un moyen de préserver l’environnement en évitant de couper des arbres, l’impact du numérique est finalement tout autre. L’exploitation des matériaux pour la fabrication des supports, l’énergie utilisée pour les faire fonctionner et stocker une quantité impressionnante de données dont une grande partie est totalement inutile (mails archivés, photos…), représente une empreinte écologique non négligeable. Parallèlement, une nouvelle économie s’est mise en place.
Cet impact environnemental et économique du numérique est souvent peu connu des acteurs.
Cette séance d’une heure pour… est l’occasion d’échanger avec quelques experts pour mieux cerner cette question.
Lien vers les inscriptions et l'ensemble du programme